Pérou, le pays du piment…
Il existe plusieurs variétés de piments au Pérou. On le retrouve partout dans la gastronomie péruvienne. Sur la côte nord du pays, le poisson, qui est la base de l’alimentation, est accompagné de sauces aux piments. Dans l’Amazonie, la nourriture est moins épicée, mais les indiens apprécient quand même de tremper des légumes dans des sauces très fortes. C’est dans les Andes, que tout l’art de la cuisine épicée prend forme. Cela va du poivron, piment très doux que tout étranger peu supporter, en passant par le piment jaune ou « aji amarillo », au « rocoto », piment beaucoup plus fort.
Christophe Colomb, qui était parti à la découverte des Indes pour chercher la route du poivre écrivit en 1493 : « les gens d’ici utilisent beaucoup d’aji, qui est le poivre local, mais beaucoup plus fort que le poivre, et ils ne mangent rien sans aji car ils le disent très sain. » C’est pour cela que Christophe Colomb remplit les cales de ses navires pour emporter du piment en Europe, bien sûr, mais aussi en Afrique et en Asie.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le piment n’est pas nocif pour l’estomac. A quantité égale, le piment contient deux fois plus de vitamines C qu’une orange.
Pour les personnes qui n’ont pas l’habitude de manger épicé, je vous recommande de manger du piment à petite dose car celui-ci pourrait provoquer une forme de diarrhée.
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