C’est un peu plus de 10 000 kms qui séparent Paris de Lima, la capitale du Pérou. Vous vous doutez bien que le voyage pour aller au Pérou risque d’être un peu long. Voyons quels moyens nous pouvons utiliser pour voyager au Pérou.

Aller au Pérou en avion

Avec l’océan atlantique et le continent sud-américain à traverser, l’avion est certainement le moyen de transport que l’on va privilégier. C’est bien évidemment le moyen de transport le plus rapide pour se rendre au Pérou. Il faudra compter environ 12h de vol direct de Paris à Lima.

Lima se trouve sur la côte ouest de l’Amérique du Sud, au bord de l’océan pacifique. C’est à l’Aéroport international Jorge Chávez que vous atterrirez. Ce terminal est le plus important du pays avec beaucoup de trafic aérien national et international.

Vous pouvez trouver vos billets au meilleur prix en utilisant un comparateur de vols comme Easyvols https://www.easyvols.fr/. Le coût du billet d’avion pour aller au Pérou reste assez élevé. Il faudra compter un peu plus de 1 000 euros par personnes pour un billet aller / retour en haute saison.

En plus de comparer les prix des différents vols, Easyvols vous aidera à consulter les offres d’hébergement pour votre séjour au Pérou.

Se rendre au Pérou en bateau

Quand le conquistador espagnol, Francisco Pizarro, a fondé Lima le 8 janvier 1535, il est certain qu’il n’a pas fait le voyage en avion… Le transport maritime est bien sûr le 2ème moyen de se rendre au Pérou. Mais attention ! Aujourd’hui, il n’est pas si aisé de se rendre au Pérou en bateau…

Si vous envisagez de partir en croisière, il vous faudra partir des États-Unis, du Mexique ou d’autres pays d’Amérique du Sud comme l’Équateur ou le Chili. Il ne semble pas exister de croisière partant de la France pour se rendre au Pérou.

Néanmoins, il existe une autre alternative pour se rendre au Pérou en bateau. Vous pouvez décider de partir au Pérou en cargo. Pourquoi ne pas profiter des plus grandes routes commerciales maritimes pour effectuer votre voyage ?

En partant du Havre, il faudra environ 23 jours pour effectuer la traversée et arriver au Pérou. Il faudra donc prévoir beaucoup de temps pour effectuer ce genre de voyage.

Vous aurez plus de confort qu’en avion. En cabine simple ou double, vous disposerez de services à bord comme un salon, un sauna ou encore une salle de sport.

Par contre, le budget est également à prendre en considération… Il faudra compter environ 130€ par jour et par personne en pension complète.

Malgré un meilleur confort, la traversée en cargo reste plus chère qu’un billet d’avion.

Comme vous vous en doutez, la plupart des personnes prendront l’avion pour voyager au Pérou. Même si le coût du billet est relativement élevé par rapport à d’autres destinations d’Amérique latine, cela reste encore le moyen le plus rapide et le moins onéreux pour voyager au Pérou.

Maintenant, si vous avez du temps et le budget, vous tenterez peut-être l’aventure d’une traversée en cargo 😉 ?

La Laguna 69 est située dans la province de Yungay, à Ancash, au nord-est de Lima. Ce magnifique lac se trouve au pied du sommet Chacraraju de la cordillère blanche à 4 600 mètres d’altitude. Ce splendide paysage est un véritable spectacle naturel et il est très apprécié des randonneurs.

Comment se rendre à la Laguna 69 ?

Bien évidemment il faudra vous rendre à Lima, la capitale du Pérou. Opodo, le Guide voyageur, vous aidera à trouver un vol pas cher pour aller au Pérou et vous fournira des conseils de voyage.

Le moyen le plus simple pour se rendre à la Laguna 69 est de prendre le bus pour Huaraz (Ancash) depuis la capitale. Il s’agit d’autobus qui sont exploités par différentes compagnies comme Cruz del Sur, Movil Tours, etc. Ils partent tous les jours et il faut environ 9 heures pour s’y rendre.

Combien coûtent les excursions ?

Dès votre arrivée à Huaraz, vous trouverez de nombreuses agences, situées à proximité de la place centrale, qui vous offriront la visite de la Laguna 69 et coûte environ 40 ou jusqu’à 60 soles (entre 11 et 16 euros environ) par personne (guide inclus).

Comment se déroule une excursion type ?

Le départ se fait généralement entre 5h et 5h30 du matin pour un retour vers 19h. Un minibus vous récupère à votre hôtel et vous conduira au nord de Huaraz. Vous aurez l’occasion de traverser de beaux villages tels que : Yungar, Mancos, Carhuaz et Yungay.

De la ville de Yungay vous prendrez un détour qui vous mènera au pied de la Cordillère Blanche. C’est là que vous commencerez l’ascension où vous observerez les fameuses lagunes de Llanganuco (3 850 m). Vous ferez un bref arrêt pour prendre des photos souvenirs pour reprendre la route à destination de Cebollapampa (3 900 m). De là commence votre marche d’environ 3 heures jusqu’à arriver à la Laguna 69 (4 600 m).

Tout au long de votre randonnée, vous pourrez apprécier de magnifiques paysages ainsi qu’une grande variété de flore et de faune. Une fois arrivé à la Laguna 69, vous disposerez d’environ 30 mn pour vous reposer et prendre des photos. Vous entamerez ensuite le même chemin du retour jusqu’à Cebollapampa ou le minibus vous attendra pour vous ramener à Huaraz.

La randonnée de la Laguna 69 est-elle accessible à tout le monde ?

Ce type de randonnée est de difficulté modérée. Néanmoins, comme vous vous en doutez, une randonnée en haute altitude n’est pas recommandée à tout le monde.

L’accès à la Laguna 69 ne sera pas autorisé à des enfants de moins de 8 ans ou à des adultes de plus de 65 ans.

Cette activité n’est pas recommandée aux personnes sédentaires et aux femmes enceintes.

Les personnes qui ont des problèmes cardio-vasculaires ou des problèmes de genoux ne seront pas aptes à faire cette ascension.

Quelques précautions à prendre avant l’ascension à la lagune

Voici quelques conseils de voyage pour que votre randonnée soit plus agréable :

  • Il faut s’acclimater : il est recommandé de passer un ou deux jours dans la ville de Huaraz, avant d’aller à la Laguna 69.
  • Assurez-vous de bien vous alimenter.
  • Buvez de l’eau, restez hydraté pendant la marche.
  • Mâchez des feuilles de coca qui vous aideront à réduire et à prévenir du mal de l’altitude.
  • S’il fait beau, prévoyez de la crème solaire, des lunettes de soleil et un chapeau.
  • Il y a toujours un risque de pluie, alors n’oubliez pas d’apporter des vêtements de pluie.

Si vous partez au Pérou, vous voudrez laisser de la place dans votre valise pour rapporter des cadeaux. Vous vous demanderez sans doute que ramener du Pérou pour faire plaisir à vos proches. En parcourant le pays, vous trouverez des marchés remplis de marchandises aux couleurs magnifiques qui vous captiveront la vue. Vous trouverez ci-dessous les 16 meilleurs cadeaux et souvenirs du Pérou.

1. Les vêtements en alpaga

Ponchos, châles, écharpes et couvertures sont des souvenirs inoubliables que vous trouverez dans les marchés et les magasins. Les produits en alpaga sont tout aussi isolants que le cachemire, ils sont aussi légers, hypoallergéniques et surtout, ils ne démangent pas. Les vêtements de « bébé alpaga » sont fabriqués à partir de la première coupe de sa laine qui est extrêmement douce. Attention tout de même, beaucoup de produits sont commercialisés comme étant 100% de laine de bébé alpaga, mais le plus souvent il s’agit de mélanges de laine d’alpaga et de fibres acryliques ou synthétiques. Si vous voulez le vrai produit, laissez de côté les marchés et visitez des boutiques comme Kuna ou Sol Alpaca où les prix reflètent la qualité. Arequipa est l’endroit où beaucoup de produits sont fabriqués et si vous passez par là, ce sera le meilleur endroit pour en acheter.

2. Les textiles

Les vêtements et produits traditionnels péruviens, des baskets en passant par les sacs à main, sont fabriqués à partir des textiles les plus éclatants et colorés. Il y a beaucoup de beaux tissus péruviens à vendre sur les marchés locaux que vous pouvez acheter comme nappes, sets de table et taies d’oreiller. Lorsque vous quitterez le Pérou, vous aurez peut-être déjà imaginé l’image parfaite qui correspond aux tissus que vous achèterez pour votre maison.

3. Les chullos

Le chullo ou bonnet péruvien se caractérise par ses protège-oreilles que vous pouvez attacher sous votre menton. Ces bonnets en laine de vigogne, d’alpaga, de lama ou de mouton sont un accessoire pratique lorsque vous traversez les hauteurs du canyon de Colca ou des Andes.

4. Sacs à dos

Si vous avez besoin d’espace pour ranger toutes les petites marchandises de votre voyage au Pérou, un nouveau sac à dos est la solution. Vous pouvez trouver de nombreux sacs à dos en textiles traditionnels ou investir un peu plus dans des valises de randonnée ou de voyage qui sont en vente dans les magasins de trekking. Les sacs en toile sont également disponibles dans des modèles traditionnels et nous avons vu quelques personnes à l’aéroport faire bon usage des sacs à dos.

5. Peintures

La meilleure façon de vous souvenir de votre voyage au Pérou est peut-être d’emporter un tableau à la maison pour l’admirer tous les jours et ainsi décorer votre intérieur. Les femmes vêtues de leurs robes natales ressemblent à une bonne image ainsi qu’au paysage unique du Machu Picchu. Visitez l’une des nombreuses galeries ou approchez l’un des nombreux vendeurs de rue qui vendent des gravures autour de la Plaza de Armas à Cusco.

6. Instruments de musique

La musique péruvienne est belle à écouter et a des influences andines, espagnoles et africaines. Si vous êtes enclin à la musique, vous voudrez peut-être emporter un nouvel instrument à la maison. Choisissez parmi une flûte en bois, une zampoña composée de 11 tubes en bois, un tambour ou jouez du charango à 10 cordes. Pour faire plaisir à un enfant, une petite flute de pan sera la bienvenue.

7. Les retables

Les retables sont des boîtes en bois brillant qui représentent des événements religieux, historiques ou quotidiens importants pour les Péruviens. Les figures délicates à l’intérieur des boîtes apparaissent parfois sur deux niveaux : le niveau supérieur symbolise le ciel et les animaux sacrés des Andes, tandis que le niveau inférieur symbolise la vie sur terre. Les tailles et les prix sont variés ainsi que les scènes qu’ils contiennent.

8. Pierres peintes

L’art traditionnel péruvien, également connu sous le nom de « maté burilados », remonte à plus de 3 500 ans. Les pierres racontent une histoire de coutumes, de culture, de gens, d’histoire et d’animaux. Suspendez-les à votre arbre de Noël ou utilisez-les comme pièces décoratives autour de votre maison.

9. Tissage

Le tissage est un savoir-faire qui se transmet de génération en génération. Les dessins, les couleurs et la qualité du tissu varient d’une région à l’autre. Bon nombre des pièces reflètent les croyances et les dessins autochtones, comme la Croix Inca et les animaux sacrés. Vous trouverez des bandeaux, des tapis, des ornements muraux et plus encore.

10. Le Pisco

Le Pisco, cet alcool à 38%-48% est l’ingrédient de base de la boisson nationale péruvienne, le Pisco Sour. De nombreuses randonnées se terminent par une démonstration de la préparation du Pisco Sour et vous ne voudrez pas quitter le pays sans essayer cette boisson.

11. Bracelets de l’amitié

Les bracelets de l’amitié sont abordables, ne prennent pas de place du tout et peuvent être portés avec tout. Vous remarquerez peut-être des randonneurs à travers la ville avec une poupée pleine de bracelets en souvenir de leurs voyages précédents. Même si vous n’êtes pas un grand voyageur, vous aimerez un souvenir visuel de votre voyage au Pérou lorsque vous serez de retour chez vous.

12. Un collier avec une Croix Inca

Ces colliers ne ressemblent peut-être qu’à des figures géométriques, mais après votre voyage au Pérou, vous saurez que c’est la Croix Inca et qu’elle a une signification et une importance profondes pour le peuple quechua. Vous verrez la sculpture dans plusieurs sites archéologiques. En bref, le trou au centre représente la ville de Cusco, capitale de l’Empire inca, et la constellation Cruz del Sur. La croix est divisée en quatre quadrants de 3 coins chacun. Le premier quadrant représente les niveaux du monde : le monde inférieur de la mort, le monde intermédiaire de la vie humaine et le monde supérieur des dieux et des êtres célestes. Le second représente les animaux vénérés de chaque monde : le serpent, le couguar et le condor. Le troisième symbolise les 3 commandements des Incas : ne pas voler, ne pas mentir et ne pas être paresseux et le quatrième représente les principes humains : amour et faire le bien, sagesse et travail. Maintenant vous êtes tenté d’acheter ce symbole sacré et significatif ?

13. Taureau de Pucara

Les taureaux de Pucara sont offerts en cadeau de mariage aux couples péruviens. Si vous regardez de près les toits du Pérou, vous verrez peut-être quelques-uns de ces taureaux qui sont censés apporter fertilité, prospérité, joie et protection de la maison. Si vous voulez souhaiter la même chance à quelqu’un que vous connaissez, alors vous voudrez lui offrir un taureau de Pucara.

14. Ekeko, le dieu de la prospérité

Ekeko est le dieu de l’abondance, de la prospérité et de la bonne fortune. Au lieu d’en acheter un pour vous, vous devriez le donner à quelqu’un que vous voulez voir réussir. Les petites offrandes au dieu sont ce que la personne espère recevoir ou réaliser.

15. Poupées andines

Ces poupées andines sont un excellent cadeau pour les petites filles qui apprendront à connaître le style de vie, les vêtements et la culture des femmes péruviennes traditionnelles.

16. Marionnettes à doigts

Tout au long de votre voyage au Pérou, vous aurez entendu plusieurs histoires de civilisations incas anciennes. Achetez une paire de marionnettes à doigts faites à la main et utilisez-les pour enseigner aux petits ce qu’est l’Empire inca.

Le Chemin Inca appelé en Quechua « Qhapaq Ñan » est un parcours qui unissait anciennement des villes importantes de la Côte, des Andes et de l’Amazonie vers la ville de Cusco, la capitale du Tahuantinsuyo. De la même manière, à travers cette route, les Incas ont pu réaliser leurs conquêtes de nouvelles terres comme l’Argentine, la Bolivie, le Chili, la Colombie et l’Équateur.

Actuellement le Chemin Inca comprend seulement une petite partie de ce qu’il était pendant l’empire Inca. Cependant, ce n’est pas une contrainte pour qu’il soit utilisé par les aventureux voyageurs qui veulent arriver au Machu Picchu d’une manière différente. Arriver au nombril du monde de cette manière, permet de connaître davantage la culture inca et de visiter des lieux peu connus de l’homme.

Donc si vous pensez aller au Machu Picchu en empruntant le Chemin Inca, voici les 3 routes qui vous y conduisent…

La première route

Cette route est l’une des plus sollicitées et dure environ 4 jours et 3 nuits. Elle démarre à Piscacucho qui se trouve près d’Ollantaytambo. On peut s’y rendre en train ou en bus. Une fois là-bas, la longue promenade s’initiera par le cassé de la rivière Cusichaca jusqu’aux hauteurs du village de Huayllambamba. Ensuite on monte jusqu’au ravin de Huarmihuañusca (à 4 200 m), qui sera le point le plus haut.

L’intéressant de ce parcours consiste en ce que les ruines circulaires de Runkuracay peuvent être visitées, ainsi qu’un tunnel inca taillé dans une roche. Tout près se trouve la montagne de Salkantay dont on appréciera la vue jusqu’à l’arrivée à Puyupatamarca, appelée aussi la ville des nuages.
Cette route vous permettra d’apprécier une grande diversité de flore et de faune jusqu’à l’entrée au Machu Picchu.

Le deuxième itinéraire

Cependant, si vous n’avez pas beaucoup de temps, mais que vous voulez faire ce parcours, il y a un itinéraire de 2 jours et une nuit connue sous le nom de « Camino Real de los Incas », qui commence au km 104 Chachabamba et qui consiste ensuite en une marche de quatre heures jusqu’à Wiñay Wayna (à 2 700 m). Ensuite, vous arriverez à la « forêt brumeuse » et vous devrez faire un petit parcours avant d’arriver au Machu Picchu.

Et enfin le troisième chemin

C’est aussi l’un des plus demandés, mais il commence au Salkantay (deuxième plus haute montagne de Cusco). Il s’agit d’une randonnée de 5 jours au départ de la ville de Mollepata, en direction d’Abancay et à trois heures de Cusco.

La visite commence par une courte marche jusqu’à un magnifique lagon aux eaux cristallines, où vous pourrez vous délecter du magnifique son de l’eau.
Plus tard, vous arriverez à Salkantay Pampa (à 4 200 m d’altitude), territoire protégé par une grande montagne. En arrivant à cet endroit, il faut faire attention car il est bien connu pour ses avalanches constantes. Puis vous arriverez dans la vallée de Salkantay, où vous vous trouverez à 4 549 mètres d’altitude.

Cet endroit vous permettra de profiter d’un paysage étonnant. Maintenant, la promenade va continuer, mais en descendant la colline et vous irez dans une forêt où vous pourrez observer un beau paysage et réaliser que vous êtes dans une région amazonienne.

Le chemin continue maintenant à travers Collpapampa, où vous pouvez respirer de l’air complètement pur et vous reposer en pleine nature.

Enfin, vous entrerez dans la forêt et arriverez au Chemin Inca, qui vous mènera au complexe de Llactapata, un point de contrôle inca. Ici vous pourrez voir le Huayna Picchu, les terrasses de la citadelle et l’arrière de la place Inca. Puis vous descendrez par la centrale hydroélectrique et vous serez arrivé.

La tradition textile péruvienne est une des plus anciennes du monde. Comme preuve, le poncho qui est un vêtement à la fois ancestral et contemporain, a traversé les frontières et le temps. Les principales cultures pré-inca nous font preuve de son existence. Il fut utilisé par les cultures Paracas, Nazca et les Incas comme vêtement et objet précieux, trouvé aussi dans leurs sépultures.

Le Pérou tisse l’histoire du poncho

Le Pérou est un pays qui tisse son histoire et la chronique péruvienne est influencée par la fibre de l’alpaga.

Le poncho est un héritage traditionnel péruvien, c’est le vêtement typique du Pérou. C’est un manteau simple. Un morceau rectangulaire de tissu épais, au centre duquel une coupe est faite pour introduire la tête. Le tissu est tombé sur le corps et les extrémités sont disposées de manière à permettre aux bras de bouger librement.

On pense que la source étymologique du mot Poncho naît de la hispanisation et du mot quechua « Punchu ». Mais avant les Incas, les ponchos existaient déjà. Le poncho contient dans son intrigue l’histoire secrète des peuples du Pérou.

Le poncho apparaît, au moins 1000 ans avant Jésus-Christ, à Paracas et a été utilisé comme offrande lors des enterrements. Dans les différentes cultures précolombiennes, une importance particulière a été accordée aux vêtements qui devraient vous accompagner dans l’au-delà. Les vêtements ont été faits pour durer au-delà de la mort. Ils ont été fabriqués avec de la fibre d’alpaga pour résister à toute éternité.

Le poncho péruvien tel que nous le connaissons aujourd’hui, datant du début du XVIIe siècle, est supposé être une variante de l’Unku (une variété de gilet à ouverture centrale qui aurait été transformée en une sorte de tunique). L’unku Inca revêtait une grande importance en tant que symbole du statut social. Les dessins géométriques ou tocapus qui décoraient ce type de vêtement indiquaient peut-être le groupe de parenté.

La diversité des ponchos péruviens

Le Pérou est un très grand territoire, avec un climat très différent et aussi varié que le temps, de même que les ponchos péruviens.

Les croyances, la culture et les habitudes des peuples du Pérou sont visibles dans la forme, la taille, la texture et les couleurs des ponchos. Dans certaines régions du pays, les petites bandes rouges représentaient le sang des fils du Soleil et de la Terre. Dans d’autres régions, la couleur blanche symbolise l’esprit et la couleur noire et les couleurs bleues font référence au ciel, là où l’esprit parvient à se reposer, tandis que la couleur verte symbolisait l’agriculture.

Le type de poncho appelé Huañuy a été utilisé comme poncho de deuil, il est conçu avec de petites rayures rouges qui représentent le sang et la Terre. Le poncho Cushma est un petit poncho utilisé pour les voyages. Il est noir ou bleu marine et comporte des dessins en rouge, vert et blanc sur les bords.

Les ponchos lourds utilisés à Cajamarca ne sont pas trempés de pluie et sont aussi longs que ceux utilisés à Puno. En revanche, à Cuzco, les ponchos sont beaucoup plus courts et se reconnaissent à leurs figures géométriques, presque toujours sur fond rouge. Sur la côte péruvienne, les ponchos étaient utilisés dans les plantations, ces ponchos sont en fibre de coton.

Dans la jungle péruvienne, les hommes et les femmes de certaines tribus portent la cushma, une tunique ample cousue des deux côtés par les épaules et ornée de teintures et de figures géométriques typiques de l’Amazonie.

Le poncho d’aujourd’hui

Le poncho fait partie de la vie quotidienne de l’Amérique du Sud et a été incorporé dans les expressions : « ne marchez pas sur le poncho » (ne vous laissez pas submerger), « Levez le poncho » (rebelle contre le pouvoir établi). Même lorsque nous voulons faire référence à un endroit éloigné, l’expression est utilisée; « Où le diable a perdu le poncho »…

Le poncho n’est pas une tendance, ce n’est pas un coup de foudre pour les trois ou quatre saisons présentes dans les grandes marques qui décident de la marche de la mode. Le poncho prend des milliers d’années à la mode et est un vêtement de base. Le 21ème siècle sera le siècle de la mondialisation du poncho.

Avez-vous déjà votre poncho ?

Au Pérou, depuis de nombreuses années, l’élaboration de retables est devenue un art. Cet artisanat fait maintenant parti du patrimoine culturel du Pérou. C’est pourquoi nous vous proposons de poursuivre votre lecture pour découvrir les origines du retable péruvien.

Qu’est-ce qu’un retable péruvien ?

Les retables sont des boîtes rectangulaires, généralement en cèdre. Bien qu’il n’y ait pas de dimension standard, les retables classiques ont une hauteur de 32 cm et une largeur de 26 cm. En arrière-plan sont placés des figurines d’environ 6 centimètres. Le dos est généralement recouvert d’un bois fin et les portes sont attachées à la boîte avec des bandes de cuir. Ils exposent des vierges et des saints au long cou. Les manifestations patriotiques sont également représentées par des défilés militaires ou dédiés à des personnages, présidents ou généraux. Le retable péruvien peut également représenter des scènes avec des paysans, des héros, etc.

Origines du retable péruvien

Le retable est un art des Andes plus précisément de la ville d’Ayacucho. Ses origines proviennent de différentes cultures.  Une des origines du retable est « la Chapelle de Santero » (relique religieuse apportée par les conquérants espagnols). Les Santeros étaient des autels portables avec diverses représentations artistiques de la dévotion et de l’évangélisation chrétienne dans l’Espagne du XVIe siècle. Les Santeros permettaient aux frères venus d’Espagne de porter une collection de saints pendant leur évangélisation.

Au moment de la conquête, on ne sait pas comment ni quand, les Santeros ont été transformés en San Marcos (boîtes faites en bois).  Le San Marcos était utilisé pendant les rituels de marquage du bétail comme autels portables qui déplaçaient la messe catholique dans les communautés paysannes. Le nom des boîtes de San Marcos a été donné parce que San Marcos est considéré le patron du taureau.

José María Arguedas (écrivain péruvien) a reconnu que le Santero était l’antécédent historique des San Marcos andins. Mais contrairement au Santeros, les San Marcos sont des tiroirs divisés en deux étages. À l’étage supérieur sont placées  les images des saints patrons des animaux et à l’étage inférieur se trouvent les différentes scènes du rituel de l’herranza. Cette dernière est une cérémonie qui permet de remercier les divinités andines pour apporter aux paysans du bétail sain et fertile. C’est aussi l’occasion de procéder au marquage du bétail avec les noms des propriétaires. En mots quechuas « Hanaq Pacha » signifie le monde des divinités tandis « Kay Pacha » signifie le monde des vivants.

Le peintre Joaquín López Anta, qui a dessiné les boîtes de San Marcos, a vécu le temps où la tradition était en déclin et il lui est venu l’idée de changer le cadre purement pastoral pour représenter les diverses coutumes du peuple d’Ayacucho. Ainsi les retables étaient nés. C’était l’année 1940.

Les retables représentaient une partie importante de la décoration des églises catholiques pendant des siècles et ils sont également venus sur nos terres, évidemment après la colonisation espagnole. Ainsi, il est très courant de voir dans les églises coloniales de Lima, Cusco et Ayacucho (et dans le reste du pays) ces structures qui combinent sculpture, peinture et architecture dans leurs autels et leurs chapelles. Le génie des artisans d’Ayacucho consiste à fabriquer ces retables dans un format beaucoup plus petit, en utilisant différents matériaux, pour condenser le syncrétisme religieux en de magnifiques œuvres d’art populaire qui, au fil des ans, sont devenues l’une des expressions les plus admirées du Pérou, pour sa beauté, sa couleur, ses détails et sa diversité. Les retables d’aujourd’hui montrent des scènes de costumes populaires, du folklore andin, des crèches de noël et des scènes à la demande du client.

Et comment se fait un retable péruvien d’Ayacucho ?

La première chose est de faire la pâte. Avant, elle était faite de pommes de terre et de nèfles, mais maintenant, la farine de blé est très utilisée. Les figurines sont moulées avec du citron vert, du plâtre et son grand secret : des pâtes étuvées à la pomme de terre jaune.

Une fois la pâte prête, la modélisation de la figure est effectuée au goût de l’artiste. Chaque enseignant a sa spécialité : certains mettent beaucoup de détail dans les mains et les gestes des figurines, d’autres dans les plis des vêtements. Dans la phase de peinture, les visages sont les premiers à être soignés, presque toujours avec des peintures naturelles. Au final, les vêtements et les fonds sont encrés et placés dans le tiroir pouvant être en cèdre, mais aussi en contreplaqué dans des modèles plus économiques. Les artisans modernes font des merveilles avec la boîte en la taillant ou en la tissant (si elle est faite en roseaux).

Le retable péruvien aujourd’hui

On pourra mentionner des maîtres remarquables dans l’élaboration de retables qui ont laissé leur empreinte pour montrer cet art merveilleux depuis des générations tels que les frères Julio et Jésus Urbano, Claudio Jimenez ou Silvestre Ataucusi. Certains travaillent encore sur les retables pour réaliser des scènes qui représentent la naissance de Jésus, les travaux agricoles ou encore les horreurs du terrorisme et les souffrances du peuple d’Ayacucho à l’époque où le Sentier Lumineux et l’armée étaient embourbés dans la terrible guerre qui a saigné le Pérou.

D’autre part, Florentino à la tête de la famille Jimenez est un exemple d’innovation dans cet art. Les Jimenez ont commencé à faire des retables aussi bien en miniatures avec des boîtes d’allumettes, des roseaux… que des retables géants représentant la bataille d’Ayacucho.

À l’heure actuelle, parler des retables d’Ayacucho génère l’admiration et la fierté nationale péruvienne. Cependant, soucieux de voir qu’au-delà de ces manifestations positives, le métier est menacé au cours des prochaines décennies, essentiellement en raison du manque d’intérêt pour les nouvelles générations d’apprendre cet art populaire.

On ne présente plus le Machu Picchu, une des sept merveilles du monde et visitée par des milliers de touristes. Cette ancienne cité de la civilisation inca a probablement débutée sa construction aux alentours de 1440 sous le règne de l’empereur inca Pachacutec. La ville a été abandonnée après l’effondrement de l’empire inca et la cité est tombée dans l’oubli pendant des siècles.

La redécouverte du Machu Picchu en 1911

Officiellement, c’est Hiram Bingham, un historien et archéologue américain qui découvre le Machu Picchu en 1911. C’est donc au travers de ses publications et photographies qu’il fait découvrir au monde cette extraordinaire ville inca. Pourtant, l’archéologue trouve l’inscription suivante sur un mur : « Agustín Lizárraga, 14 juillet 1902 ». Ce péruvien originaire de Cuzco, avait donc déjà été sur les lieux avant Hiram Bingham. Malheureusement, Agustín Lizárraga n’a peut-être pas pris conscience de l’ampleur de sa découverte et n’a pas pris le temps de l’annoncer au monde. Le mérite revient donc à l’archéologue américain. On dit même qu’avant Agustín Lizárraga, deux missionnaires anglais et deux explorateurs allemands ont fait des commentaires sur l’existence d’une cité perdue.

Le Machu Picchu aujourd’hui

Depuis 1983, le Machu Picchu est sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. En 2007, il intègre la liste des sept merveilles du monde. Autant vous dire que le site attire une masse de touristes de tous les pays. Si vous souhaitez le visiter, il vaut mieux prendre le billet pour le Machu Picchu à l’avance. Sinon vous risquez de faire la queue quelques heures avant de vous faire fermer le guichet au nez…

C’est assez jeune que j’ai commencé à vadrouiller. J’adore apprendre les langues étrangères et pour cela, rien de tel que l’immersion dans le pays. La langue fait partie intégrante de la culture. Et il faut du temps pour appréhender une nouvelle culture.

Après avoir vécu plusieurs années en Allemagne, et en Espagne, l’appel de l’Amérique du Sud se fait sentir. C’est en Juillet 2009 que je foule le sol d’Amérique du Sud pour la première fois. Je pars alors, sac-à dos, pour un voyage de 5 mois à travers plusieurs pays: Equateur, Pérou, Bolivie, Argentine… Les paysages défilent et quelque chose me dit… Qu’il faut continuer l’aventure !

Un an plus tard, je débarque au Pérou, à Lima, contrat de travail en poche dans une agence de voyage francophone. Je ne connais personne ici…

Premières impressions …

Je ne vais pas mentir: je suis passée par toutes les phases : c’est le fameux choc culturel!

La route de l’aéroport à l’hôtel donne le ton: quel bruit…quel trafic chaotique !…une chose est sûre : je ne suis pas prête de conduire ici! 10 millions d’habitants à Lima, pas de métro : vous imaginez  ce que cela donne sur les routes de la capitale !

Lima ne jouit malheureusement pas d’une très bonne réputation. En général, les voyageurs ne s’y attardent pas, et sont plutôt attirés par toutes les merveilles qu’offrent le Pérou : les paysages andins, les sites archéologiques,  l’incontournable MachuPicchu, l’Amazonie… Mais j’allais devoir apprivoiser la capitale … Là je n’étais plus en mode voyage, mais en mode travail…

Comment ca il ne pleut jamais ici ?

Lima se trouve sur la côte pacifique. Une frange étroite longeant tout le pays, aux pieds de la cordillère des Andes, qui fait barrage: il ne pleut … jamais! Une autre particularité est la « garua » : un beau ciel gris de Mai à Décembre! Malheureusement cela correspond à la haute saison touristique au Pérou, puisque cette saison est la meilleure pour se rendre dans les Andes. Dommage car la plupart des voyageurs gardent cette image grise de la capitale, alors que de janvier à avril, la ville est baignée de soleil et offre des couchers de soleil magnifiques!

Le Pérou ou la Mégadiversité

Le Pérou n’en finira jamais de me surprendre… Ce pays grand comme 2 fois et demie la France impressionne par sa méga diversité. En un voyage, on passe d’un extrême à l’autre : du désert à la jungle, en passant par l’imposante cordillère des Andes!La Cordillère Blanche est la chaine de montagnes tropicales la plus haute au monde! Le Pérou compte parmi les pays les plus riches de la planète pour sa biodiversité.

Et c’est dans ces paysages grandioses qu’on y découvre des sites archéologiques, passionnants!

Lima, capitale gastronomique

Depuis quelques années, la cuisine péruvienne s’est positionnée dans les meilleures au monde, et Lima est devenue la capitale gastronomique du continent… à juste titre ! La cuisine ici est à l’image du pays : Méga-diverse !

La côte péruvienne est la plus riche au monde en poissons et fruits de mer grâce à la rencontre de deux courants marins : un courant chaud et le courant froid de Humboldt.

Les Andes offrent les céréales comme la quinua, kiwicha, supers aliments à fortes valeurs nutritionnelles, mais aussi plus de 2.000 sortes de pommes de terre!

Enfin l’Amazonie, qui offre fruits exotiques, poissons d’eau douce et qui plus est,est une pharmacie à ciel ouvert!

Connaître la gastronomie, c’est aussi comprendre l’histoire du pays. Dans votre assiette, c’est l’histoire du Pérou qui est reflétée: tout un métissage culturel, avec les influences japonaises,  chinoises, africaines, espagnoles, italiennes,le tout sur fond de traditions millénaires !

Lima s’est faite une place  sur la scène gastronomique mondiale et de plus en plus de voyageurs prennent désormais le temps de s’y attarder. Les marchés aux fruits et légumes sont devenus des incontournables dans la visite de la capitale péruvienne.

C’est une chance incroyable de pouvoir en profiter toute l’année !

Pour voir l’ensemble des circuits possibles au Pérou: https://www.peru-excepcion.com/sejours-perou/2-semaines

Cuzco c’est la signification du « nombril » dans la langue quechua. Comme le nom le sous-entend, Cuzco était le centre de l’empire Inca et puis après ça a été le berceau du passage entre le Pérou inca et le Pérou espagnol. La ville se trouve dans une vallée entourée de montagnes hautes de 3 400 m d’altitude. Cuzco c’est l’un des principaux pôles touristiques de l’Amérique du Sud. Des légendes, des secrets et des trésors habitent Cuzco et font sa réputation. Laissez-moi vous évoquer un peu l’histoire de la ville avant de vous parler des coins à visiter… Vous verrez, vous comprendrez mieux les trésors qui sont présents.

Une histoire qui a pour base des légendes et des secrets

On pense que la fondation de Cuzco daterait de 3 000 avant J.C. Il paraitrait que ce serait la plus vieille ville d’Amérique. Une légende dit que ce seraient l’Inca Manco Cápac accompagné par son épouse de sœur Mama Ocllo qui sortit du Lac Titi Caca et repoussèrent les habitants de la région qui étaient présents afin de s’installer à leur place. Enormément de cultures se sont développées au fil des années et des conquêtes qui provoquèrent l’augmentation et la construction de temples et de palais dans cette même région. Certaines cultures ont marqué Cuzco plus que d’autres, comme la culture Chanapata qui régnait autour des années 800 av J.C, les Wari vers 600 ap J.C ou encore les Incas les plus célèbres dans la période entre 1200 et 1400 ap J.C.
12 incas sont passés à la régence de Cuzco. Le grand Pachacútec, qui était le 9e souverain, construit d’antiques édifices, toujours visibles en 2018. C’est aussi lui qui divisa la ville en 4 quartiers et qui rebâtit Cuzco en forme de damier.
La tranquillité des incas cessa au moment où les troupes de Francisco Pizarro sont arrivées et n’ont rencontrées aucune résistance le 15 novembre 1533. Ils en profitèrent pour démolir la plupart des édifices afin d’en rebâtir de nouveaux. Túpac Amaru, le fils de l’inca Manco, essaya de se rebeller mais les colons espagnols l’exécutèrent en 1572 sur la Plaza de Armas. Il arriva le même sort à son descendant Túpac Amaru II. Les espagnols afin d’assurer par la force leur domination édifièrent beaucoup d’églises et de cathédrales avec des fresques et des dorures toujours plus impressionnantes. C’est d’ailleurs pour cela qu’on surnomme parfois Cuzco comme étant la petite Rome… C’est dire la richesse du patrimoine présent dans la ville ! Cuzco à cause de l’arrivée des espagnols perdit de son rayonnement en faveur de Lima. Elle resta économiquement stable jusqu’au XIXe siècle grâce aux mines de Potosi. En 1821, le Pérou est déclaré indépendant. Cela s’est passé au moment de la révolution industrielle. Malheureusement pour Cuzco, cette révolution n’arriva pas jusqu’à elle et elle sombra dans d’énormes difficultés économiques et démographiques. Heureusement, aujourd’hui la ville réussit à redoré un peu son blason grâce au tourisme, notamment lié à la découverte du Machu Picchu en 1911. Depuis 1983, Cuzco fait partie du patrimoine de l’humanité. C’est véritablement un incontournable de l’Amérique Latine.

Les trésors à aller découvrir

A Cuzco, la première chose à faire est de vous rendre à la Place d’Armes. C’est véritablement l’espace public le plus important. Cette place était déjà présente à l’époque des incas et servait de lieu de réunion et de célébration des cérémonies. Des maisons coloniales appelées casonas, ou d’ailleurs des églises baroques édifiées sur les fondations d’anciens palais incas comme Viracocha, Pachacútec et Huayna Cápac, entourent cette place.

Sur cette même place, vous verrez la Cathédrale de Cuzco, elle aussi, bâtie sur les fondations d’un ancien palais inca. Édifiée à partir de 1559, avec les pierres qui proviennent du site inca Sacsayhuamán, la construction fut terminée un siècle plus tard.

La place des Armes accueille l’Eglise de la Compagnie Jésus qui indique bien l’importance de l’ordre Jésuite. Construite sur les fondations du palais inca Amarucancha, elle fut inaugurée en 1668. On la reconnaît facilement avec les deux clochers qui encadrent la façade. Un maitre-autel baroque est présent à l’intérieur dédié à la vierge de l’Immaculée Conception. Il mesure plus de vingt mètres de hauteur, tout recouvert d’or et présente une statue en son centre.

Le couvent Santo Domingo lui aussi construit pour montrer la puissance de la colonisation des espagnols, sur l’ancien Qorikancha, le principal temple du culte du soleil et du panthéon des deux incas au moment où Pachacútec siégeait. C’est l’Ordre des Prédicateurs qui est à l’origine de sa construction en 1663. Des colonnes au style classique et peintes à la manière de l’école cusqueña, des liturgiques en argent et des boiseries recouvertes de feuilles d’or décorent l’intérieur et rappellent bien l’architecture du Vice-Royaume du Pérou.

Le quartier de San Blas est un incontournable de la ville. Un quartier rempli d’artisans comme la famille Mendivil, célèbre pour sa maitrise autour de l’imagerie religieuse. L’Eglise de San Blas est le symbole du quartier en dominant la place. Sans surprise, elle aussi a été construite sur les fondations d’un ancien temple inca dédié à Yllapa, le dieu du tonnerre, des éclairs et de la pluie.

En face de la gare de San Pedro se trouve le Marché Central de Cuzco. Il permet aux habitants de venir d’acheter des produits frais bon marché. Les étales remplies de fruits, de légumes, de viandes, de poissons, de fleurs et d’herbes médicinales vous en feront voir de toutes les couleurs et de toutes les odeurs. Il est également possible de déguster sur place des ceviches, cuys, soupes de poule ou chicharons, le tout accompagné de chicha morada, la fameuse boisson à base de maïs fermentés.  Cela vous permettra d’en apprendre davantage sur les us et coutumes de la ville, sans être entouré de touristes.

Inti Raymi

© PHOTO: BERTRAND MAHE
La fête de l’Inti Raymi, ˆ Sacsayhuaman, Cusco, Pérou.

Vous êtes sur place le 24 ? Vous aurez alors l’occasion d’assister à l’Inti Raymi, la fête du soleil qui à l’époque était considérée comme une des cérémonies les plus importantes du calendrier inca. Cette fête est à destination du soleil le jour du solstice d’hiver. Cet événement de grande ampleur se situe dans la périphérie de Cuzco, à Sacsayhuamán.

Voici donc un petit résumé de l’histoire de la ville et des lieux à ne pas rater. Cuzco réussira, c’est certain, à vous conquérir.

Capitale aux contrastes fascinants, Lima est une ville des plus attirantes. Sa situation idéale, en bord de mer et au carrefour de trois magnifiques fleuves, elle est aussi la ville la plus importante du Pérou et par conséquent, la plus dynamique. Plongez, à travers cet article, au cœur des sites incontournables de la Cité des Rois.

Avant tout, Lima est une ville internationale. Elle est d’ailleurs l’une des étapes phares du Latin America Poker Tour, organisé par PokerStars. Ce tournoi a cependant disparu cette année pour laisser place au grand PokerStars Championship. De fait, ce ne sont pas seulement des locaux que vous pourrez croiser au détour du marché artisanal de Surquillo, mais aussi des touristes des quatre coins du monde. D’ailleurs, le quartier est idéal pour une immersion culturelle au cœur de la capitale péruvienne : non loin de là se trouve deux espaces aux allures modernes, le quartier chic de Miraflores et le quartier bohème de Barranco.

Embarquez pour une visite animée du côté de Miraflores, qui est aussi le quartier le plus touristique de Lima. Activités sportives et nautiques, visites historiques ou encore insolites, le quartier regorge de lieux incontournables lors d’un séjour dans la capitale péruvienne. Ce n’est pas réellement une immersion culturelle qui vous attend ici, mais plutôt une découverte, les yeux écarquillés, de ce que Lima peut avoir à vous offrir. Vous pouvez débuter votre balade au Parque del Amor : en vélo ou à pied, dirigez-vous vers la fameuse statue « El Beso », qui surplombe l’océan. Ensuite, partez découvrir l’église de la Virgen Milagrosa, qui date du début du XXème siècle. Profitez-en pour vous détendre dans le parc central, le plus accueillant de tout Lima ! Pour une note romantique, rendez-vous au restaurant La Rosa Nautica, qui sert des spécialités péruviennes, les pieds (presque) dans l’eau. Pour les amateurs de sensations fortes, Miraflores est le lieu de départ pour une aventure en parapente : une manière bien originale de survoler la ville !

Lima Miraflores

Source : Pixabay

Le quartier de Barranco se distinguera de par son calme étonnant, en contraste parfait avec le brouhaha habituel du reste de la ville. Débutez par la traversée du Pont des Soupirs, d’où vous pourrez admirer la façade océanique de la ville. Une situation en bordure de mer des plus agréables, qui apporte un petit air marin, idéal pour des balades nocturnes le long de la Malecón. Promenez-vous dans l’Avenida Miguel Grau, la plus grande avenue du quartier, pour tomber nez à nez avec un paysage de maisons colorées. De plus, une ambiance détendue et un peu artiste vous y attend : véritable quartier bohème, l’architecture et les locaux ont gardé cet esprit enthousiaste et de partage musical. Sur la place centrale, vous aurez peut-être la possibilité d’écouter un groupe venu se produire, en toute spontanéité.

Source : Wikimedia

Les amateurs d’histoire se précipiteront avec étonnement vers la Place d’Armes de la ville, le cœur culturel de Lima. Enchaînez les visites, entre l’imposant palais présidentiel, la cathédrale ancienne ou encore le monastère San Francisco. Moyennant quelques soles, vous pourrez visiter ces lieux empreints d’histoire et de vécu : une belle occasion pour aller au contact des locaux, toujours prêts à vous parler de l’époque influente des conquistadors. Le centre historique regorge vraiment de lieux sympathiques à visiter : c’est notamment le point de départ vers la colline San Cristobal, qui offre une vue panoramique sur la ville et ses alentours. Autre visite insolite du centre historique, l’église Santo Domingo, qui mène aux plus grandes catacombes de la ville, de jour ou de nuit, à vous de choisir !

Source : Pixabay

Entre histoire et modernité, ambiances détendues et animés, culture et nature, Lima est une ville qui convient pour tous les types de voyageurs. Une belle immersion dépaysante vous attend dans la capitale péruvienne !

Loin d’être la destination le plus connue du Pérou, le Canyon de Colca est cependant un site d’une richesse incroyable. Niché au cœur des Andes péruviennes, il abrite des paysages escarpés aux couleurs resplendissantes.  Découvrez cette merveille naturelle, entourée de sommets à plus de 5 000 m d’altitude, sous l’œil des majestueux condors, rois de la vallée.

Il se trouve à 165 km de la ville blanche, Arequipa. Il faut quelques heures afin d’atteindre Chivay, la première étape du canyon, depuis Arequipa. Le canyon s’étend de ce village jusqu’à Cabanaconde, avec tout le long de jolis petits villages aux bords de flancs vertigineux. Lors de vos excursions, vous pourrez apprécier des vestiges précolombiens, les vols majestueux des condors ou de nombreuses cultures en terrasses, notamment.

Au cœur du Pérou, la religion catholique a été fusionnée aux croyances amérindiennes lors de la colonisation espagnole, pour créer un syncrétisme singulier. Ce métissage des rites religieux a institué une version péruvienne du catholicisme tout à fait originale. On retrouve ainsi à chaque col de canyon, une vierge à forme triangulaire en référence à la montagne, ainsi que des tas de pierres empilés. Ces structures érigées pour la Terre-mère Pachamama et les Apus (esprits de la montagne), sont souvent accompagnées d’offrandes pour les divinités.

Cette région varie de paysage en fonction de la saison car il peut être très aride comme très vert. L’ouest du canyon de Colca atteint des inclinaisons qui dépassent les 60°. C’est par ailleurs l’un des canyons les plus importants du monde, avec une profondeur maximale de 3400 m dans la zone ouest du site.

Le Rio Colca prend sa source à plus de 5 000 m d’altitude et longe les seize villages de la vallée éparpillés sur ses terres. En effet, le canyon du Colca est apparu lors de l’érosion des rivières dans la roche volcanique il y a plusieurs millions d’années. Cette activité volcanique a donné lieu des geysers dans l’ouest du canyon. Les éruptions volcaniques passées ont crées des formations rocheuses qui ont formés des chutes d’eaux impressionnantes. Le Rio Colca continue petit à petit à creuser dans la roche pour faire son chemin.

L’une des activités captivantes du site est le Mirador de la Cruz del Condór ; c’est l’endroit idéal pour admirer toute la splendeur du canyon. De plus, c’est le meilleur spot pour admirer le fameux vol du condor. Ce sont les plus grands oiseaux volant du monde et peuvent atteindre une envergure de plus de 3 m. Le condor andin peut voler jusqu’à 7 000 m d’altitude ! Il est préférable, pour une approche plus agréable, d’opter pour une visite du mirador en fin de journée pour éviter la horde de touristes à l’aube et profiter des couleurs somptueuses sur la vallée au soleil couchant.

Puis, à l’ouest du canyon se trouve le village de Cabanaconde. Il dispose d’un superbe panorama sur l’ensemble du canyon de Colca. Non loin de là se trouve le mirador de Tapay, une alternative à celui de la Cruz del Condór. Cabanaconde est notamment le point de départ de la majorité des treks ; ils permettent d’explorer la beauté et l’immensité renversante du canyon.

Au niveau du Rio Colca se trouve l’oasis de Sangalle, où il est possible de passer la nuit. Ce lieu est un havre de paix avec au programme : détente, piscines, asado d’alpaca sous un ciel étoilé comme jamais et qui permet notamment d’apercevoir la voie-lactée.

Par ailleurs, pour les amateurs de sensations fortes, il est possible d’effectuer une tyrolienne au dessus du canyon, au départ de Chivay. Cette dernière vous transporte pendant près de 2 km à grande vitesse au dessus de la rivière.

Ensuite, une excursion proche de Maca permet de découvrir les tombes suspendues de Choquetico. Edifiées en 1 200 avant notre ère, elles prennent appui sur les anfractuosités de la roche volcanique de la montagne. De plus, il est intéressant de se rendre au village de Coporaque, situé à 3 640 m d’altitude. C’est un joli village typique de la région avec son église dédiée à Saint Jacques l’apôtre.

En outre, les bains thermaux sont une des activités phares du site après une bonne journée de marche sur les sentiers escarpés de la vallée du Colca. Les bains thermaux de la Calera sont appréciés pour leurs soins contre le rhumatisme et l’arthrose mais également pour l’eau thermale naturellement chauffée par l’activité volcanique de la région ! Ces thermes en plein air bénéficient d’une vue idéale sur l’environnement.

Tout proche du joli petit village de Yanque se trouve aussi les bains thermaux de Chacapi, assez rustiques mais très agréables pour se reposer. À 3510 m d’altitude, le village de Yanque est plaisant à visiter pour sa place centrale, son marché et son église de l’Immaculée Conception. À proximité, il est également possible de se rendre à l’amphithéâtre d’Occolli, à la maison précolombienne inca de Choquehuanca et au pont colonial Cervantès qui méritent le détour.

Retrouvez de plus amples informations sur le site de l’agence locale Peru Excepcion : http://www.peru-excepcion.com/regions-perou/canyon-de-colca

Partez à la découverte du Pérou et de ses paysages magnifiques, en profitant d’un séjour de charme et de qualité, qui rendront vos vacances inoubliables.

L’Hôtel B

Situé dans le quartier à la fois bohème et élégant de Barranco, l’Hôtel B est l’adresse idéale pour une arrivée à Lima. Datant de la Belle époque, la restauration de ses pièces de marbre, bois exotiques, balcon et verrière confèrent à cette propriété un charme indéniable. Tout ceci a pour but la mise en valeur des toiles de talentueux artistes contemporains. En séjournant dans cet hôtel, vous aurez l’opportunité de goûter à la cuisine gastronomique d’Astrid & Gaston, autour d’une table relais et châteaux du quartier de San Isidro. Un régal pour les papilles.

Sol & Luna Lodge SPA

Au cœur de la vallée sacrée, en direction du Machu Picchu, ce lodge se trouve à 2 800 m d’altitude, à 28 km d’Ollantaytambo. C’est un emplacement idéal avant  l’ascension du Machu Picchu. Son architecture andine aux couleurs très vives lui procure un charme indéniable. Dans un décor somptueux, une bibliothèque et un restaurant viennent s’ajouter à l’hôtel et ses petites maisonnettes, formant un village féerique. Des activités artisanales sont également proposées. Bien entendu, vous pouvez vous prélassez au bord de la piscine ou bénéficier des soins du spa. Un véritable havre de paix.

Inkaterra Machu Picchu Suites

Au pied du célèbre Machu Picchu, l’Inkaterra Machu Picchu Suites s’étend sur plus de 5 hectares de jardins tropicaux et de cascades où des papillons et orchidées aux couleurs magnifiques créent un environnement enchanteur. Des jardins, vous bénéficiez d’une vue imprenable sur la citadelle sacrée. Du restaurant vous pouvez admirer la splendide rivière Vilcanota tout en dégustant une cuisine péruvienne traditionnelle. Un spa proposant des soins typiques andins et une piscine sont mis à disposition pour rendre votre séjour magique.

Inkaterra la Casona

L’Inkaterra Casona vous accueille à Cusco, en plein cœur historique, sur la petite place Nazarenas. Cette bâtisse de l’ère coloniale, fondée sur des vestiges incas vous fera  remonter dans le temps. Des cheminées sont fournies dans chacune des onze chambres de l´hôtels. Chacune des chambres sont décorées de manière traditionnelle. Le charme et l’élégance de cette demeure se caractérisent par les fresques, les meubles et les peintures cuzquéniennes. Des soins sur mesure sont proposés pour profiter au maximum de vos vacances.

Titilaka

Situé au bord du lac Titicaca à 3 800 m d’altitude, l’hôtel Titilaka bénéficie d’un emplacement idéal, sur l’unique péninsule privée de la région.  Dans cet édifice mêlant charme et modernité, un cocktail de bienvenue vous est offert. L’hôtel propose de vastes chambres offrant une vue privilégiée sur le lac. Plusieurs activités découvertes et sportives s’ajoutent à votre séjour ainsi qu’un accès au spa et à la piscine. Une excellente cuisine vient couronner le tout dans un cadre idyllique… Des vacances magiques !

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